top of page

Prochains concerts

Dolce Vita

Marco Angioloni & Contraste

Le 8 Mai 2024, 20H

Théâtre du Bal Blomet

Amore Langueo

Compositeurs multiples

Le 13 Septembre 2024, 20H

Salle Cortot, Paris

Concert de sortie de disque
Répertoire franco-italien (1930-1950)

Ténor

Marco Angioloni

Description du concert

Le programme musical du concert est un voyage dans le temps au début du XXe siècle, entre l'opérette et la chanson : un voyage intime qui montre toute la gamme des goûts de cette époque aux multiples facettes. De Bixio à Benatzky, en passant par Lopez et Porter, l'album remonte le temps jusqu'à Merrill et Piaf. La sélection réserve de nombreuses surprises et couvre une vaste gamme de genres, de l'opéra et du solo lyrique aux chansons populaires.

​

"D'aussi loin que je me souvienne, j'ai aimé et admiré la France, et en général la ville de Paris, depuis ma première visite en tant que jeune garçon : j'ai été conquis par le puissant charme de ce pays au point de m'en éprendre et d'y emménager. Aujourd'hui encore, après plus de 10 ans que j'y vis, je ressens le même charme pour cette ville."

"Chacun de ces morceaux a fait partie de ma vie et même de mes racines : j'ai l'impression de les avoir toujours connus. En ce qui concerne le programme, le choix n'a pas été facile car il y a tellement de répertoire, et avec l'imagination de Johan, autant de possibilités. Nous avons donc choisi les morceaux qui pouvaient être les plus représentatifs, montrant la grande variété de styles et de goûts de l'époque.

J'ai voulu présenter un album qui révèle certains traits de la vie musicale du début du siècle dernier, que ce soit sur la scène des grands théâtres parisiens, dans l'ambiance plus joyeuse des cabarets, dans l'intimité des salons italiens ou dans l'atmosphère vivante et chaleureuse des rues de ces deux pays. Le résultat est un disque qui regroupe un répertoire très éclectique, tant en ce qui concerne les compositeurs que les genres. La palette est large, allant de l'aria au duo d'opéra, en passant par la chanson classique et populaire. L'idée était précisément de célébrer ce répertoire encore trop peu valorisé aujourd'hui."

Marco Angioloni

​

Distribution

Marco Angioloni - ténor
Karine Deshayes & Ambroisine Bré - mezzo-sopranos
Charlotte Planchou - voix
Johan Farjot - arrangements & piano
Arnaud Thorette - alto
Rozenn Le Trionnaire - clarinette
Alix Merckx - contrebas

 

Un nouveau langage musical de la sensualité dans l'Italie du 17e siècle

Arnaud Final-13-carree2.jpg

Contre-ténor

Arnaud Gluck
photo Alice - crédits Daniele Caminiti.jpg

Théorbe

Alice Letort
photo_manon_papasergio_edited.jpg

Viole de Gambe

Manon Papasergio

Description du concert

Le programme "Amore langueo", qui signifie "je me languis d'amour" (Cantique des Cantiques, chapitre 2, verset 5), met à l'honneur des compositrices et compositeurs vénitiens et d'ailleurs en Italie, rassemblés autour de ce nouveau langage pour exprimer la sensualité, l'érotisme, la tension du désir, et l'ambiguïté de la douleur amoureuse. Différents compositeurs rivalisent d'inventivité pour mettre notamment en musique l'urgence émotionnelle de ces mots "quia amore langueo". Parmi eux, des grands maîtres comme Monteverdi ou Giulio Caccini, et également deux compositrices reconnues de cette époque : Francesca Caccini et, à la génération suivante, Barbara Strozzi. Mais également d'autres compositeurs moins connus comme Giovanni Rovetta ou Bartolomeo Barbarino.

Ce dernier est lui-même ce qu'on appellerait aujourd'hui un contre-ténor ou falsettiste : il chante comme soprano et écrit pour cette voix de nombreux motets, accompagné au chitarrone, à l’orgue ou au clavecin. L’atmosphère de notre concert avec contre-ténor, théorbe et viole évoque ainsi ce qu’on aurait pu entendre au début du 17ème siècle quand, dans un salon, Barbarino ouvrait un recueil contenant ses compositions et celles d'autres et les entonnait en s'accompagnant au chitarrone.


Et avec les mots d’un de ses auditeurs de l’époque : « [p]armi les chanteurs (...) il y en avait un sans égal, qui avait une voix... surnaturelle par sa douceur. Je pense que jamais il n'y eut de meilleur chanteur au monde. J'ai pensé qu'il s'agissait d'un castrat, car les castrats ont ce genre de facilités dans les aigus. Lorsque j'appris qu'il ne l'était pas, mon admiration redoubla. » Nous explorons pour ce concert l’ambiance intimiste du trio voix-théorbe-viole sur un répertoire lié au désir amoureux. La viole de gambe apporte une variété de couleurs; elle passe du rôle de “basse continue” à celui d’une deuxième voix humaine grave qui dialogue avec celle du contre-ténor.

Nous vous invitons à nous rejoindre dans l’intimité de notre salon pour entendre ces airs et motets qui développent leur sensualité grâce au nouveau langage musical du premier baroque italien. Ne tardez pas, car nous nous languissons d’amour.

​

Distribution

Arnaud Gluck — contre-ténor

Alice Letort —théorbe

Manon Papasergio — viole de gambe

 

bottom of page